La Société Française de l’Escarre (SFE), en partenariat avec les Laboratoires HARTMANN reconduit une enquête sur l'escarre à domicile, à la suite de celles réalisées en 2003 et 2006.

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L'escarre est une plaie chronique, très mal vécue tant par les patients que par les soignants :

  • image de nécrose et de destruction corporelle pour les patients.
  • sensation d’échec de la prise en charge pour les professionnels.

La survenue d’une escarre est une complication de l’immobilité et/ou du grand âge. Elle augmente la quantité de soins requis et nécessite au quotidien des soins souvent douloureux, longs et coûteux.

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L’escarre, un problème de santé publique

Les études épidémiologiques dans les établissements de soins des pays industrialisés retrouvent des chiffres concordants, avec une prévalence d’environ 10% et une incidence de 3 à 4%. La durée d’hospitalisation se réduit et les personnes peuvent rentrer à domicile avec des escarres.

Pour certaines pathologies, tels les blessés médullaires on peut suivre des cohortes et on observe une forte prévalence de 30%. Les fractures du col du fémur peuvent se compliquer d’escarres dans 30 à 50% des cas. Les consultations spécialisées de plaies d’escarres et/ou avis d’experts sont très insuffisantes. Pourtant, les parcours complexes de ces sujets requièrent une bonne coordination entre les professionnels des établissements et de prise en charge ambulatoire.

Fauteuil roulant

L’épidémiologie permet aussi de repérer des facteurs favorisants :

  • la réduction de mobilité ;
  • la perte d’autonomie et/ou confusion mentale ;
  • la dénutrition avec IMC bas et/ou hypo albuminémie.

Il reste également un doute sur le rôle de l’incontinence urinaire, fécale ou mixte et les problèmes de macération.

Les facteurs de risque prédictifs d’escarre sont maintenant connus : dénutrition et immobilité. Ce sont ces sujets qui doivent bénéficier d’une évaluation du risque et de stratégies de prévention coordonnées.


Une bonne connaissance de l’épidémiologie

Pour améliorer les soins il est nécessaire de bien connaître l’épidémiologie ce qui permettra de développer la formation adaptée des professionnels de soin et des aidants des sujets à mobilité réduite et/ou âgés tant dans les soins préventifs que dans les soins curatifs.

Nous comptons sur vous pour nous aider dans cette entreprise et vous invitons à répondre au questionnaire auquel vous pouvez accéder via le bouton ci-dessous :

Participez à l'enquête

Dr Benoit Nicolas,
Président de la SFE


Dr Brigitte Barrois, 
Déléguée générale de la SFE


Date de mise à jour : 09/02/22 16:21