Pourriez-vous nous raconter ce qui vous a motivé à devenir médecin ?
Je dirais que c'est une histoire assez banale. Je viens d'une famille où la médecine était présente et la médecine faisait partie de l'ambiance familiale. Ce n'était pas une décision imposée, mais plutôt une orientation naturelle. Ce qui m'a surtout attiré, c'est la relation avec les patients, les échanges et l'aide que je peux leur apporter en tant que médecin.
Comment en êtes-vous arrivé à développer la discipline hyperbare dans votre pratique médicale ?
En tant qu'étudiant en médecine, j'ai découvert la médecine hyperbare grâce à un ami en stage. Cette découverte a éveillé ma curiosité et j'ai donc effectué mon premier stage en tant qu’interne à l’hôpital Salvator de Marseille à la fin des années 80. Après avoir obtenu mon diplôme et fait des gardes régulières, j'ai ouvert mon propre centre à Avignon à 28 ans. Ce fut une aventure incroyable, pleine de défis mais aussi de gratifications.
“Ce fut une aventure incroyable, pleine de défis mais aussi de gratifications.”
Qu'est-ce qui vous inspire le plus dans votre travail au quotidien ?
Ce qui m'inspire le plus, c'est l'échange avec les patients et la possibilité de les aider. Cela peut sembler banal, mais apporter du soulagement à des personnes en souffrance est extrêmement gratifiant. Sauver un pied, un orteil, ou faire disparaître des douleurs intenses, ce sont des moments où nous savons que nous avons vraiment fait une différence.

Pouvez-vous nous parler d'un patient ou d'un cas dont vous êtes particulièrement fier ?
Absolument, nous avons eu une patiente dialysée avec un pied diabétique et des plaies sévères, jusqu'à l'os. On lui avait dit qu'elle devrait être amputée, mais grâce aux séances de caisson et aux soins locaux appropriés, nous avons réussi à sauver son pied. Ce cas semblait désespéré, mais nous avons pu éviter l'amputation. C'est un exemple frappant de ce que la prise en charge multidisciplinaire peut accomplir.
Vous mentionniez l'importance d'avoir une équipe étoffée pour gérer la plaie de A à Z. Pouvez-vous nous en dire plus sur cette approche ?
Oui, c'est essentiel d'avoir une équipe complète. J'ai réalisé très tôt qu'il était crucial d'être accompagné par une infirmière dédiée à la prise en charge des plaies. Cela nous permet de gérer la plaie de manière optimale, du début à la fin.
“J'ai réalisé très tôt qu'il était crucial d'être accompagné par une infirmière dédiée à la prise en charge des plaies.”
“Nous nous soucions non seulement de la guérison physique mais aussi du bien-être émotionnel de nos patients.”
Pourriez-vous décrire comment vous intégrez la qualité de vie des patients dans leur prise en charge globale ?
Pour moi, une prise en charge globale signifie que nous nous soucions non seulement de la guérison physique mais aussi du bien-être émotionnel de nos patients. Dès l'accueil par notre secrétaire jusqu'aux soins prodigués par nos manipulateurs et infirmières, nous nous efforçons de créer un environnement accueillant et convivial pour chaque personne traitée en chambre hyperbare. Conscients que les séances quotidiennes peuvent être stressantes, nous veillons à offrir une ambiance apaisante et rassurante.
Pouvez-vous nous parler de l'évolution de votre pratique et de l'impact des nouveaux pansements ?
L'évolution des pansements a eu un impact énorme sur notre pratique. Elle nous a permis d'adopter des protocoles plus sophistiqués et de mieux répondre aux besoins des patients. Par exemple, les pansements modernes de chez HARTMANN, entre autres, offrent des solutions avancées pour des cas complexes. En résumé, ces innovations ont non seulement amélioré la qualité des soins que nous offrons, mais elles ont également changé notre approche de la cicatrisation, rendant le processus plus précis et personnalisé.
“Les innovations ont également changé notre approche de la cicatrisation, rendant le processus plus précis et personnalisé.”
“Ce que j'apprécie particulièrement avec RespoSorb® Silicone Border, c'est qu'il est bien toléré par les patients, même sur de longues périodes.”
Pourriez-vous nous parler de votre expérience avec le pansement RespoSorb® Silicone Border ?
J'ai globalement une très bonne expérience avec ce pansement. Ce que j'apprécie particulièrement avec le RespoSorb® Silicone Border, c'est qu'il est bien toléré par les patients, même sur de longues périodes. Souvent, avec d'autres hydrocellulaires border, on observe des réactions d'intolérance après plusieurs semaines ou mois, ce qui n'est pas le cas ici.
En résumé, RespoSorb® Silicone Border offre une très bonne action sur la plaie et est bien supporté par les patients, ce qui en fait un choix privilégié dans notre pratique. Bien sûr, nous utilisons aussi d'autres pansements, mais les retours sur celui-ci sont particulièrement positifs.
"La cicatrisation a été obtenue uniquement grâce au pansement RespoSorb® Silicone Border."
Le retour d'expérience du Dr Jean-Jacques ALBERTINI

Je me souviens particulièrement d'une patiente que j'ai revue récemment ; sa plaie est presque complètement refermée. Ce qui est encore plus intéressant, c'est qu'elle n'a pas eu besoin de séances de caisson hyperbare. Cette patiente, diabétique avec un pied de Charcot et deux plaies plantaires, a bénéficié de soins réguliers uniquement avec RespoSorb® Silicone Border, et la cicatrisation a été remarquable.
Semaine 1

La patiente présente 2 plaies plantaires avec un bourrelet d'hyperkeratose.
Semaine 4

Réduction du diamètre de la plaie plantaire, aspect propre et bourgeonnant.
Semaine 11

L'hyperkératose a été enlevée sur le pourtour. La cicatrisation totale est proche.
Fabricant : PAUL HARTMANN AG. Organisme notifié : CE0123. Lire attentivement les instructions figurant dans la notice (et/ou sur l’étiquetage).
Remboursés par les organismes d’assurance maladie : consultez-les modalités sur le site : www.ameli.fr.
Date de l'interview : 10 juillet 2024. Date de création de la page : septembre 2024. Ref : LP-Spotlight 09/2024.
*Spotlight = Coup de projecteur