Pourriez-vous nous raconter ce qui vous a motivé à devenir infirmière ?

Depuis mon enfance, j'ai toujours voulu prendre soin des autres. C'est ce qui m'a naturellement conduite vers cette profession. Dès que j'ai eu la possibilité, j'ai choisi de travailler en libéral. Aujourd'hui, je fais partie de l'équipe mobile Plaies et Cicatrisation de l’hôpital de Melun, où je réalise des consultations hebdomadaires dans un centre municipal, et je travaille également au sein de l’HAD de Melun (Hospitalisation à Domicile).

Et le soin des plaies, comment êtes-vous devenue experte ?

Lors des stages, j'ai réalisé que chaque équipe avait ses propres méthodes, ce qui était parfois déroutant. En libéral, je me suis souvent retrouvée face à des plaies complexes, avec des protocoles établis par les chirurgiens, mais lorsque ces plaies évoluaient ou que le chirurgien était difficile à joindre, je me sentais parfois démunie. C'est pour cette raison que j’ai décidé de me former davantage. J'ai donc suivi le DU Plaies et Cicatrisation, puis le DU Pied Diabétique. Aujourd’hui, ce qui m'inspire le plus dans mon travail quotidien, c'est de voir les plaies cicatriser et constater l'amélioration de la qualité de vie des patients. Recevoir leurs retours positifs et observer les progrès en quelques semaines est extrêmement gratifiant.

“Ce qui m'inspire le plus dans mon travail quotidien, c'est de voir les plaies cicatriser et constater l'amélioration de la qualité de vie des patients.”

“Le chirurgien avait confiance en mon jugement et savait que si je l'appelais, c'était pour une raison sérieuse.”

Y a-t-il une expérience ou un moment particulier qui a marqué le début de votre carrière ?

Oui, je me souviens d'un patient en clinique qui avait été victime d'un accident de moto et souffrait du syndrome de Volkmann. Le chirurgien avait pratiqué une ouverture du bras et posé un lacet pour éviter une altération des tissus. Le jour de sa sortie, j'ai remarqué lors du changement de pansement que la plaie saignait abondamment. J'ai immédiatement alerté le chirurgien, qui a décidé de le garder 24 heures de plus. Il avait confiance en mon jugement et savait que si je l'appelais, c'était pour une raison sérieuse. Cette confiance mutuelle était très valorisante, tout comme la confiance que le patient me portait.

Pouvez-vous partager un cas de succès dont vous êtes particulièrement fière ?

Il y a quelques années, une patiente avait subi une intervention pour une ablation d’un carcinome au niveau du mollet, laissant une plaie très profonde avec beaucoup de fibrine. Le protocole initial ne semblait pas fonctionner, j'ai proposé de changer avec l’accord de l’hôpital. Nous avons rapidement vu une nette amélioration : la gestion de l'exsudat s'est améliorée, la peau péri-lésionnelle est devenue plus saine, et la fibrine a diminué. L'hôpital a même reconnu que le changement de protocole avait été bénéfique, ce qui a été très gratifiant. La patiente était également très satisfaite des soins apportés, avoir des retours positifs des patients, comme dans ce cas, est particulièrement encourageant et appréciable.

“Avoir des retours positifs des patients, est particulièrement encourageant et appréciable.”

“C’est très agréable de voir qu'ils retrouvent une qualité de vie et une confiance en eux.”

Comment percevez-vous l'impact de votre travail sur la vie des patients ?

Je le perçois très positivement. Par exemple, lorsque les pansements utilisés ne sont pas efficaces et que les patients doivent faire face à des fuites d’exsudats, cela peut les empêcher de marcher ou de sortir. En utilisant des pansements plus performants, les patients ne sont plus gênés par les fuites. En plus, nous utilisons des moyens pour rendre plus acceptable le pansement, comme par exemple, en complément des bandes de compression, l’utilisation d’un jersey tubulaire pour donner une apparence plus discrète, telle une chaussette. Cela aide les patients à ne plus se sentir gênés et à reprendre leurs activités habituelles, comme participer à des repas de famille ou pratiquer une activité physique. C’est très agréable de voir qu'ils retrouvent une qualité de vie et une confiance en eux.

Y a-t-il eu une innovation ou une nouvelle pratique que vous avez mise en place et qui a eu un impact positif ?

L'innovation principale réside dans une approche plus globale et personnalisée de la prise en charge. Depuis l'obtention de mon DU, ma pratique s'est enrichie en intégrant de nouveaux aspects essentiels. Je porte une attention accrue aux détails spécifiques qui jouent un rôle clé dans le processus de cicatrisation et l'acceptation des traitements par les patients. Par exemple, je veille à utiliser des savons au pH physiologique pour le lavage des plaies, afin de créer un environnement optimal pour la guérison cicatrisation. Autre exemple, j’encourage les patients à toucher et masser la cicatrice, notamment après des interventions comme la mastectomie, ce qui est crucial pour faciliter l'acceptation de leur nouvelle image corporelle.

Photo d'Anne-Laure Savouré

Une autre évolution concerne ma connaissance des différentes familles de pansements et des nouveaux produits. Cela me permet de mieux adapter mes protocoles en fonction des spécificités de chaque plaie, de leur étiologie, de la pathologie et des antécédents des patients. Je peux désormais recommander le type de pansement le plus approprié et réévaluer plus fréquemment les besoins des patients.

“La flexibilité du produit est un atout majeur. Les patients apprécient son confort et son adhérence.”

Pouvez-vous nous parler de votre expérience avec RespoSorb® Silicone Border ?

Je suis généralement prudente face aux nouvelles innovations, c'est pourquoi je prends le temps de tester les produits en profondeur avant de les adopter. J'ai constaté que RespoSorb® Silicone Border offre une très bonne gestion du milieu humide, ce qui est essentiel pour protéger la plaie. Les patients le trouvent confortable, et jusqu'à présent, je n'ai observé aucune réaction allergique.  Les retours des patients sont très positifs. J’ai élargi son utilisation aux plaies post-opératoires. La flexibilité du produit est un atout majeur. Les patients apprécient son confort et son adhérence : il reste bien en place sans provoquer d'irritations. De plus, les différents formats disponibles répondent précisement à nos besoins.




“RespoSorb® Silicone Border a permis une prise en charge adaptée de la plaie, tout en préservant le confort du patient.”

Le retour d‘expérience d’Anne-Laure Savouré

Photo packaging produit RSB oval

J0

Photo plaie J0

Plaie bourgeonnante avec quelques résidus de fibrine, absence de douleur pour le patient.

J10

Photo plaie J10

Les berges se rapprochent, bourgeonnement à 90%, la cicatrice est plus souple ainsi que les berges qui étaient très indurées, exsudat modéré.

J52

Photo plaie J52

Les cicatrices sont plus souples, bourgeonnement à 100%, exsudat modéré. Le patient a retrouvé une mobilité qui lui permet une reprise d’activité sportive.

Découvrez RespoSorb® Silicone Border

Mentions légales
RespoSorb® Silicone Border est un dispositif médical. Indiqué pour le traitement des plaies aiguës et chroniques (exsudats modérés à abondants). DM de classe IIb.
Fabricant : PAUL HARTMANN AG. Organisme notifié : CE0123. Lire attentivement les instructions figurant dans la notice (et/ou sur l’étiquetage).
Remboursés par les organismes d’assurance maladie : consultez-les modalités sur le site : www.ameli.fr.
Date de l'interview : 29 juillet 2024. Date de création de la page : octobre 2024. Ref : Spotlight 2_LP_102024.
*Spotlight = Coup de projecteur
Date de mise à jour : 07/11/24 14:11