Pouvez-vous nous raconter ce qui vous a motivé à devenir chirurgien ?

Il y a très certainement des raisons conscientes et inconscientes. Inconsciemment, c’est probablement mon père, parce qu’il était lui-même médecin et chirurgien.

Les raisons conscientes, c’est ma scolarité, j’ai obtenu un baccalauréat à l’école française en Grèce. En terminale, il fallait faire un choix pour les études, moi, j’étais attiré par la biologie. Au départ, c'était sans doute pour me mesurer aux autres à travers le concours d’entrée. À l’origine, je n'avais aucune vocation humaniste, les soins ne m’intéressaient pas spécialement. C’est au fil de mes études que cet aspect a émergé et est devenu une partie de mon quotidien.

Qu'est-ce qui vous inspire le plus dans votre travail au quotidien ?

Ce qui m'inspire vraiment, c'est que chaque patient est unique. Même si on réalise les mêmes opérations, la relation avec le patient est à chaque fois singulière, et il faut s'adapter. Il y a une grande part relationnelle dans mon métier, et ça, ça ne s'apprend pas à la fac de médecine. Je pense même que la relation de confiance qui peut s'installer entre le soignant et le patient peut influencer la guérison. C'est un aspect de ma profession auquel j'accorde une grande importance. À chaque fois qu'un patient entre ici, je me rappelle que c'est lui qui a un problème, pas moi. Il faut essayer de se montrer compréhensif, sans tomber dans la compassion, mais en restant à l'écoute. Et pour faire son métier correctement, il ne faut pas mettre trop d'affect dans cette relation, sinon cela peut biaiser le jugement.

“Je pense que la relation de confiance qui peut s'installer entre le soignant et le patient peut influencer la guérison.”

“C'est cet instant précis où j'ai compris une grande partie du vrai sens de mon métier.”

Y a-t-il une expérience ou un moment particulier qui a marqué le début de votre carrière ?

J'étais jeune chef de clinique, et un interne m'a appelé pour une intervention d'urgence. Une dame d'environ 70 ans avait tenté de mettre fin à ses jours en pratiquant ce qu'on appelle un "hara-kiri", avec un couteau planté dans le ventre.

Par chance, aucun vaisseau vital n'avait été touché, mais il y avait de multiples plaies intestinales, la patiente était éviscérée. J'ai dû l'opérer en urgence, et l'intervention s'est bien déroulée. Quelques mois plus tard, elle est revenue en consultation post-opératoire. Tout avait changé pour elle. Elle avait retrouvé la joie de vivre, et était profondément reconnaissante. Elle m'a remercié mille fois, et je crois que c'est cet instant précis où j'ai compris une grande partie du vrai sens de mon métier. Ce genre de rencontre humaine marque une carrière, bien au-delà de l'acte technique, ça restera toujours dans ma mémoire.

Y a-t-il une innovation, une nouvelle pratique que vous avez mise en place et qui a eu un impact positif ?

Avant de rejoindre la Clinique des Ormeaux je ne pratiquais pas ou très peu la chirurgie coelioscopique. Étant donné que cette méthode était largement répandue, je me suis formé et l’ai intégrée à ma pratique. Cela m’a permis de perfectionner ma technique, de devenir plus efficace, en obtenant des résultats aussi bons qu’auparavant, mais de manière plus rapide pour le patient. Aujourd’hui, 80 à 90% de mes interventions sont réalisées par voie coelioscopique en chirurgie programmée, ce qui représente un réel progrès dans ma pratique.

Photo du Dr Tsilividis


“C’était un cas compliqué, car le jeune patient avait du mal à accepter la stomie.”

Pouvez-vous nous raconter un souvenir marquant de votre carrière, un cas particulier que vous avez traité ?

Je me souviens d’un jeune patient, il avait 25 ans et souffrait de la maladie de Crohn. Cela lui causait de fortes douleurs et des hémorragies, au point qu’il ne pouvait plus manger, chaque repas déclenchait de nouvelles douleurs. On a décidé, dans un premier temps, de retirer tout le côlon tout en conservant le rectum, avec un traitement pour favoriser la cicatrisation. Ensuite, dans un deuxième temps, le réopérer pour établir la continuité.

C’était un cas compliqué, car le jeune patient avait du mal à accepter la stomie. Je lui avais promis de le rétablir, même si je n’étais pas certain du résultat. Au final, on a réussi et il a retrouvé un mode de vie beaucoup plus compatible avec la société. Il n’avait plus de douleurs et n'était plus obligé de courir aux toilettes toutes les deux minutes. Il était vraiment satisfait du résultat.

Pouvez-vous nous parler de votre expérience avec RespoSorb® Silicone Border ?

Depuis que j’utilise RespoSorb® Silicone Border Sacrum, j’ai remarqué une vraie différence, notamment pour les sinus pilonidaux. Je constate moins de lâchages de sutures, avec une cicatrisation complète jusqu’au bout. En parallèle, je m'assure de responsabiliser les patients en leur donnant des consignes, comme éviter de rester assis trop longtemps, mais le pansement joue un rôle important dans cette amélioration.

C’est significatif, à un tel point qu’une patiente totalement cicatrisée depuis dix jours a continué à porter le pansement, car cela la rassurait et elle s’y était habituée.

Autre avantage du pansement : il ne se décolle pas. Les patients peuvent se doucher sans problème. J’étais moi-même étonné par sa tenue, mais il reste totalement en place, empêchant toute pénétration d’eau.

“Je constate moins de lâchages de sutures, avec une cicatrisation complète jusqu’au bout.”




“Depuis que j’utilise RespoSorb® Silicone Border Sacrum, j’ai remarqué une vraie différence, notamment pour les sinus pilonidaux.”

Le retour d‘expérience du Dr Basile TSILIVIDIS

Photo packaging produit RSB sacrum

KYSTE PILONIAL
Chirurgie le 01.04.2023 à 6 semaines du dernier épisode infectieux traité par antibiothérapie.
Grâce à l’utilisation de RespoSorb® Silicone Border :

  • Cicatrisation rapide de la plaie
  • Pas de désunion des fils
  • Pas de surinfection de la plaie

J14

Photo plaie J14

Fermeture cutanée par points séparés de fil non résorbable.

 

Photo plaie avec un pansement RespoSorb Silicone Border Sacrum

Soins locaux quotidiens avec RespoSorb® Silicone Border  Sacrum 18 x 18 cm par IDE à domicile tous les deux jours.

Semaine 30

Photo plaie semaine 30

Ablation des fils à J30 en consultation par le chirurgien.

Découvrez RespoSorb® Silicone Border

Mentions légales
RespoSorb® Silicone Border est un dispositif médical. Indiqué pour le traitement des plaies aiguës et chroniques (exsudats modérés à abondants). DM de classe IIb.
Fabricant : PAUL HARTMANN AG. Organisme notifié : CE0123. Lire attentivement les instructions figurant dans la notice (et/ou sur l’étiquetage).
Remboursés par les organismes d’assurance maladie : consultez-les modalités sur le site : www.ameli.fr.
Date de l'interview : 23 juillet 2024. Date de création de la page : décembre 2024. Ref : Spotlight 3_LP_122024.
*Spotlight = Coup de projecteur
Date de mise à jour : 20/12/24 09:38